Pour son premier film en tant que réalisatrice, la comédienne franco-suisse Laëtitia Dosch pose sa caméra à Lausanne, avec dans ses bagages un casting impressionnant (François Damiens, Jean-Pascal Zadi, Pierre Deladonchamps, Mathieu Demy) et une idée un peu farfelue, librement inspirée d’un fait divers romand survenu il y a quelques années. Cosmos est un gentil chien en apparence, mais accusé d’avoir mordu à plusieurs reprises une femme, il se retrouve au cœur d’un procès.
Avril, jeune avocate idéaliste abonnée aux causes perdues, récupère l’affaire malgré elle, et adopte une stratégie osée: convaincre la cour de juger le chien en tant qu’individu responsable de ses actes et capable de discernement et non pas en tant qu’animal assimilé à son maître. Sous ses dehors de fable animaliste, «Le Procès du Chien» est une comédie, très drôle, qui aborde de nombreuses problématiques complexes, sur le rapport entre l’homme et l’animal, entre l’homme et la nature, sur l’emballement médiatique, le poids de la justice et développe même un propos féministe engagé.
