LE GALPON • Un lieu bucolique au pied du Bois de la Bâtie, 650m² très particuliers adonnés tous azimuts aux arts de la scène, à l’inattendu, à la rencontre et, comme toujours, un programme riche en créations théâtrales et chorégraphiques.
L’envol débute le 3 septembre avec l’accueil événementiel de la compagnie espagnole Teatro de lo Inestable qui nous livre en langue originale L’Odyssée de ces vies-là, chemin ô combien sensible et cruel sur les migrants en quête d’un monde meilleur. Du 8 au 20 octobre, on s’empiffre à la table de La Panne de Friedrich Dürrenmatt, jubilatoire huis clos adapté par Justine Ruchat et dirigé par Gabriel Alvarez, codirecteur du Galpon. Son homologue Nathalie Tacchella nous convie à l’imprévisible du 5 au 15 décembre avec L’Agenda des tentacules, création chorégraphique de la Compagnie de l’Estuaire. Mais au préalable, du 7 au 10 novembre, place à Angelina, un spectacle qui nous revient avec le Théâtre EnQuête et Justine Ruchat glissée de l’autre côté du miroir de la prostitution.
4 chorégraphies
Parmi les réjouissances 2025, relevons quatre chorégraphies: en janvier, Caméléon, création stimulante de József Trefeli qui questionne la capacité de s’adapter à autrui. En février, tout commence par une chute… avec Dense/scénario de Louise Hanmer; en mars, Marion Baeriswyl invite à la symbiose avec le monde du vivant avec Mille Lieues et, en avril, la performance Je suis accompagnée de la Compagnie Revolver dresse sur scène un Pascal Gravat cabossé, indomptable et incandescent. En mai, cap au rire avec le diptyque théâtral et clownesque Echouer encore. Echouer mieux inspiré de Cap au pire de Samuel Beckett. Une création de La Dolce Cie mise en scène par Iria Díaz. VS
