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Dès la semaine prochaine, les patients genevois seront opérés dans de nouvelles salles d’opération inaugurées à l’issue d’un projet qui a duré dix ans. A la clé, plus de technologie, plus de sécurité et plus de confort.
« L’objectif est d’offrir l’excellence aux Genevois », lance, visiblement satisfait, Alain-Dominique Mauris, président du conseil d’administration des HUG. Les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) vienennt en effet de franchir une étape décisive. Après dix ans de travaux, 29 blocs opératoires flambant neufs sont désormais opérationnels sur un même étage des bâtiments Cluse-Roseraie et Julliard. Une avancée majeure pour la médecine genevoise, qui mise sur l’innovation et la précision pour améliorer la qualité des soins.
Des blocs opératoires de dernière génération
Dotées de scanners et d’IRM intégrés, ces nouvelles salles permettent, grâce à l’imagerie, un suivi en temps réel des interventions chirurgicales. Un progrès technologique qui réduit la durée d’anesthésie, augmente la précision des gestes opératoires et la prise en charge des patients. « Ces équipements de pointe répondent aux besoins d’une médecine toujours plus précise et moins invasive. Ils permettent d'augmenter la qualité des soins et le confort des patients tout en diminuant les risques et les complications», souligne Robert Mardini, directeur général des HUG.
Une collaboration exemplaire pour un projet ambitieux
Un progrès technique, mais également une prouesse en termes d’organisation. Durant les dix années de travaux et d’aménagement, les HUG ont en effet réussi à poursuivre en parallèles leurs activités chirurgicales, à la faveur d’une planification rigoureuse. « Mener ce projet tout en poursuivant l’activité hospitalière a nécessité un effort considérable d’adaptation de nos équipes », souligne ainsi . Véronique Richard, responsable du personnel soignant pour les blocs opératoires.
Une demande croissante en chirurgie
Avec plus de 30 000 interventions chirurgicales par an, soit environ 3,5 opérations par heure, jour et nuit, la modernisation des infrastructures opératoires des HUG devenait une nécessité. La demande a progressé de 2 à 3 % par an depuis une décennie, en raison de l’augmentation de la population, du vieillissement et de l’émergence de nouvelles pathologies.
Un investissement de 67 millions de francs
Le chantier, qui s’est étalé sur dix ans, a nécessité un investissement de 67 millions de francs, dont 40 millions financés par l’État de Genève. « La santé des Genevois n’a pas de prix, mais elle a un coût », rappelle Pierre Maudet, le conseiller d’État en charge de la santé qui ajoute : « Pour l’Etat de Genève, ce coût est 40 millions de francs financés par l’impôt et qui sont un investissement essentiel pour la santé des Genevois. »