THÉÂTRE ALCHIMIC • Depuis 2008, le petit théâtre des Acacias s’est ancré avec force dans le paysage culturel genevois grâce à sa ligne résolument contemporaine au reflet de l’actualité. Entre créations et accueils, l’ambitieuse affiche renouvelle la magie du lieu qui fait toujours la part belle aux œuvres indépendantes romandes. Le point commun réside toujours dans une énergie prête à tout donner.
Du 19 au 29 septembre, l’humour désarmant de Valentin Rossier traite l’impuissance masculine dans Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable, d’après l’intriguant roman de Romain Gary. Du 10 au 19 octobre, la reprise de la création de Cédric Dorier, Odyssée dernier chant de Jean-Pierre Siméon, met en scène l’épopée grinçante d’un Ulysse chancelant au royaume d’Hadès. Un corps-à-corps puissant qui se révèle avant tout une ode à la vie. Du 29 octobre au 5 novembre, Humains, dernière création de Narcisse qui mêle théâtre et musique, fait le point sur tout ce qui reste d’humain chez l’être humain. Une pièce rassurante dans les affres du monde actuel, très applaudie au Festival Off d’Avignon 2023. Avec l’inséparable duo Maria Mettral – Christian Gregory, leur fille Lola et Anthony Mettler, Comme s’il en pleuvait de Sébastien Thiéry joue, du 28 novembre au 18 décembre, l’hilarante absurdité d’un magot tombé du ciel par hasard et des folles conséquences qu’il provoque.
Cocasse
2025 nous réserve encore du cocasse, de Mon Voisin nu, traquenard du voyeurisme signé Patrice Leconte, à Rouille et Paillettes de Filippo Capparella qui explore l’adolescence au cœur de la famille, en passant par la fameuse Vénus à la fourrure de Davis Ives. Drôle et caustique, Freud, les démons de Metin Arditi démystifie le célèbre psychanalyste, tandis que Dans un canard de Jean-Daniel Magnin épingle la cruauté du monde de l’emploi. Le tragi-comique déjanté termine la saison avec AMOR, choisir sans renoncer, création de Marjolaine Minot et Günthe Baldauf.