Entre Genève et Lancy, les berges du Nant Manant sont stabilisées

Rédigé par
Virginie Gardini
Canton & Communes

Durant une année entre avril 2024 et mai 2025, des travaux ont été menés par le Service des espaces verts pour mieux gérer les phénomènes naturels  sur le Nant Manant, un petit cours d’eau situé au sud du Bois de la Bâtie. 

Couvrant 250 mètres linéaires de rivière, ces travaux ont consisté en l’installation d’une quarantaine de seuils dans le lit afin de dissiper l’énergie de l’eau en cas de crue et ralentir son écoulement. 420 m² de chemin en enrobé ont été retirés pour être rendus à la forêt. 740 m² de cheminement ont été rénovés. 70 mètres linéaires de nouveaux garde-corps assurent désormais la sécurité des cheminements et 3 candélabres, au lieu de 7 par le passé, ont été installés entre l’engouffrement de la rivière et la route de Chancy.

Une passerelle aussi

Pensé comme un projet à la fois écologique et fonctionnel, l’intervention comprend également un volet mobilité : une passerelle permettra, une fois réalisée, d’enjamber l’ensemble du vallon et non plus seulement le lit du cours d’eau, supprimant ainsi un important dénivelé et facilitant les traversées. Les usagères et usagers ne seront plus contraints de descendre et remonter les pentes opposées du vallon. La passerelle sera connectée à la promenade Nicolas-Bouvier, qui relie le quartier de la Chapelle au bois de la Bâtie.

Crues et érosion

Pour rappel, le Nant s’écoule à ciel ouvert sur un linéaire d’environ 250 mètres. En aval, il est entièrement canalisé jusqu’à son point de restitution dans la galerie de l’Aire, sous la route des Jeunes, avant de rejoindre l’Arve au niveau du pont de Saint-Georges. Ce tronçon à ciel ouvert présentait une forte incision de son lit, accompagnée d’érosions de berges. Ces phénomènes fragilisaient la stabilité du terrain et mettaient en péril plusieurs ouvrages, dont les fondations d’une passerelle piétonne. Le cheminement piéton/vélo longeant la rive gauche était en outre également partiellement menacé, ce qui laissait craindre pour la sécurité publique, alors que des crues soudaines pouvaient parfois provoquer des débordements jusqu’à la rue des Deux-Ponts.

 

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