La série «En haute mer» fait escale à Genève

Rédigé par
Frédéric Nejad Toulami
Culture & Loisirs

AVANT-PREMIÈRE • Entouré d’une partie de son équipe de tournage, le réalisateur romand Denis Rabaglia a présenté il y a quelques jours sa nouvelle mini-série diffusée sur RTS les 21 et 28 novembre.

«Cet après-midi j’étais encore en studio pour le mixage et l’étalonnage des trois autres épisodes», sourit Denis Rabaglia. Au sortir de la projection publique du premier volet de la série En haute mer sur grand écran au Théâtre Pitoëff, le réalisateur semblait très satisfait du rendu et de l’accueil réservé, dans le cadre du Geneva International Film Festival (GIFF). Sur scène, entouré de plusieurs comédiens ainsi que des co-producteurs, le réalisateur valaisan a livré quelques anecdotes, parfois insolites, sur le tournage, notamment en Espagne à bord d’un bateau de la marine marchande suisse qui a servi de trame pour cette intrigue psychologique. Car oui: notre pays possède bien une marine qui sillonne mers et océans. A noter que de nombreuses scènes ont aussi été tournées en ville de Genève.
"Faire des choix"...
D’autres acteurs de la scène culturelle genevoise et romande étaient présents dans la salle pour cette avant-première. Nombreux sont ceux qui sont allés féliciter Denis Rabaglia. Parmi les invités dans le public, le Vaudois Fabien Feissli, auteur du roman En eau salée, paru en 2015 grâce à un éditeur genevois, et dont Rabaglia avait racheté les droits pour l’adapter (GHI du 24 avril 2024). Plusieurs années et réécritures ont été nécessaires pour aboutir à cette série en quatre épisodes que la RTS diffusera fin novembre. «Il a certes fallu faire des choix, des changements et des coupes, mais j’ai tenu à respecter l’esprit de ce roman et l’esprit des personnages», souligne le cinéaste. Il a pour cela été aidé par Stéphane Mitchell, Joseph Incardona et Ami Cohen. 
Au casting, des actrices et acteurs français, dont Maud Wyler (absente vendredi en raison de sa maternité récente) et Maël Cordier, ainsi que des valeurs sûres tel Philippe Torreton, détenteur d’un César et d’un Molière. Sans oublier des Suisses dans des seconds rôles. Parmi eux: Michel Voïta et Anne Richard. 

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