Après une fuite d’eau qui avait imposé leur fermeture, les salles d’exposition du Musée d’ethnographie de Genève accueillent désormais le public depuis mardi dernier, grâce à des étanchéités provisoires. Les investigations se poursuivent pour identifier l’origine de la fuite.
Durant la semaine du 17 novembre, des infiltrations ont été identifiées au niveau de la chape de trois ateliers techniques situés au premier sous-sol du Musée d’ethnographie de Genève. Bien que la fuite d’eau soit apparue en dehors des salles d’exposition, des mesures de protection des collections ont immédiatement été mises en place par la cellule de Protection des Biens Culturels, avec notamment un dispositif de surveillance des salles d’exposition et l’installation d’éléments permettant une action rapide en cas d’aggravation du sinistre.
Bâchage préventif
Ce risque a rapidement été considéré comme minime voire inexistant, et de fait, les salles d’exposition n’ont jamais été impactées. Un bâchage préventif de plusieurs vitrines a néanmoins été effectué, des sondes climatiques ont été installées et le taux d’hygrométrie mesuré en continu. Une aération adaptée a permis de contrôler les éventuels risques de moisissures.
De nombreux tests et analyses ont été effectués afin de pouvoir déterminer la source du sinistre. La vérification des variations de la nappe phréatique n’a pas décelé d’écart aux niveaux de référence. Par ailleurs, ces infiltrations ne sont aucunement liées à la proximité de l’Arve. A ce stade, les causes exactes du sinistre ne sont donc pas encore entièrement déterminées. Les investigations se poursuivent et des pistes complémentaires sont en cours d’analyses.
5 semaines de fermeture
Bien que la fuite d’eau soit apparue en dehors des salles d’exposition, le MEG a été contraint de les fermer pendant cinq semaines afin de mener les investigations nécessaires, de maîtriser le sinistre et de sécuriser l’accès aux espaces publics. Cette fermeture prolongée a entraîné d’importants ajustements dans l’organisation des activités programmées pour les publics, nécessitant une révision complète de la planification et, dans certains cas, l’annulation d’événements. Les équipes du MEG ont dû mobiliser des ressources humaines et matérielles supplémentaires, repenser la logistique et adapter plusieurs partenariats afin de maintenir autant d’activités que possible pour ses publics.